“La plus belle pierre précieuse
Sans la moindre imperfection
Peut perdre sa brillance
Assombrie par un nuage de poussière
Si tu ne prends pas soin d’elle.”
Poème de l’Empereur Meiji
Le weekend dernier, j’ai rencontré des hommes aux grands coeurs : grands de générosité, de sincérité et grands d’une puissance indicible.
Ces Indiens Navaros m’ont confronté à moi même, non pas pour devenir quelqu’un d’autre, mais pour accepter d’être ce que je suis. Accepter nos racines, qui puisent autour de nous la force de nous tenir bien droit ; Accepter nos feuilles, fruits de notre croissance, qui s’exposent au soleil comme aux vents, pour chercher à aller aussi loin et aussi haut que nous le pouvons.
Hier soir, en quittant les chevaux, j’ai aperçu le chevreuil qui trouve refuge dans leur champ. Un tête-à-tête de plusieurs minutes ! Dont quelques secondes les yeux dans les yeux !
Il ne s’est pas enfui, il s’est éloigné tranquillement, paisiblement.
Face à lui, dans son regard transperçant, j’ai vécu à nouveau ces cercles de partages autour du feu : j’ai senti à nouveau la force du calme et de la sérénité me soutenir.
Les chevaux nous transmettent cette force, à condition de l’accepter ; ils nous font devenir des hommes meilleurs.
Ce que nous souhaitons simplement au Manège de Regalis, c’est les assister dans cette tâche ; Non pas pour parler à leur place, mais pour donner la possibilité à leur humain d’entendre ce qu’ils ont à nous dire.
